Armoirie, origines, étymologie et sobriquet
ARMOIRIES COMMUNALES
D'Or à deux lions léopardés de Gueules l'un en dessous de l'autre, celui de pointe contournés, surmontés d'une croisette ancrée de même.
Armes de la chatellerie lorraine de Boulay dont dépendait Velving : brisée du lion de Sainte-Cécile, patronne de l'ancienne chapelle du village.
ORIGINES
Le nom est issu de la tradition germanique, résultante d'un chef germain appelé "Wolvo" et du suffixe "ing". La première mention "Volvanges" qui atteste de la réunion de ces deux éléments, remonterait probablement à 1241.
ETYMOLOGIE ET TOPONYMIE
L'étymologie n'étant pas une science exacte, il convient de rester prudent sur la véracité de certaines formes. Ainsi se succédèrent des toponymies aussi diverses que "Wolkesingen" en 1327, "Werlfingen" en 1333, "Wilwingen" en 1417 ou "Wellingen" dans le dénombrement du Duché de Lorraine en 1594, ainsi que "Weyblingen" à cette même période. Avec l'apparition de "Welving" en 1711, l'orthographe commence à se préciser jusqu'à l'appelation "Velving" à l'aube de l'annexion. Sous celle-ci, le village se vit contraint de porter le nom de "Welwingen" en 1871. Il fit partie du canton d'Ottonville de 1790 à 1802 et érigé en commune par ordonnance royale du 25 janvier 1848. Il est stipulé qu'il avait pour annexe un moulin. En 1940 une situation analogue se reproduisit puis on retrouva le nom de "Velving" en 1945.
SOBRIQUET
Les habitants de Velving sont appelés "Gybköpp" ce qui veut dire "têtes de plâtre" parce que sur le ban de Velving-Valmunster exitait une carrière de gypse et que la plupart des gens de Velving y travaillaient. Ils étaient facilement reconnaissables de loin car leur peau était recouverte d'une fine couche blanchâtre qui ne s'enlevait que difficilement. Saupoudrés ainsi de particules de gypse, ils se montraient dit-on bien souvent aux fêtes patronales de la région, où il se faisaient remarquer, comme c'est dit dans la chanson :
Car le lundi, ils ont fait une fête....
Et le mardi, ils continuent la fête ......
Et le jeudi, ils ont mal à la tête.....
En effet le comportement et la réputation de ces quelques carriers suffisait pour conférer à toute la population de notre village agricole ce sobriquet.
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